19.06 Paros

Ce matin, nous avons, comme hier, bouclé nos valises. Mais cette fois c’était « pour de vrai ».

Notre taxi nous a déposés à l’embarcadère, et là, nous avons attendu notre « Flying Cat », un catamaran ultra rapide qui doit nous emmener à Paros. Il avait plus d’un quart d’heure de retard.

Heureusement le temps était à l’orage (nous avons entendu le grondement du tonnerre au loin) et du coup le ciel était un peu nuageux : attendre sous le cagnard, doit être un vrai calvaire en plein été. Notre bateau était plein comme un œuf.

A Paros, notre taxi nous attendait et nous avons traversé l’île jusqu’à Boudari où se trouve notre hôtel. Celui-ci nous semble aussi calme et reposant que le précédent.

Pascal est un peu déçu, car l’accueil est assuré par un homme bien moins séduisant que les charmantes jeunes femmes de l’Apollonia…

Nous profitons un peu de la piscine,

puis déjeunons rapidement et partons faire une promenade le long du littoral. Nous découvrirons quelques-unes des plages réputées de Paros.

Nous arriverons jusqu’au port de Piso Livadi sans que le sentier côtier ne soit interrompu. Pascal craignait qu’une propriété ne se dresse sur notre chemin, je m’attendais plutôt à un accident de relief, car si les plages sont magnifiques, sable fin et tout, la côte est néanmoins assez rocheuse.

Durant notre ballade de 2 heures, nous avons trouvé LA plage à éviter, celle où déjà à 17h la musique est à fond (il s’agit de la plage de Punta). Les autres plages sont aménagées avec des transats et des parasols (payants), mais sont suffisamment grandes pour que tout le monde puisse y trouver une place. Comme il y a du vent, la chaleur est supportable et les surfeurs s’en donnent à cœur joie.

Le port de Piso Livadi est vraiment « charmant »,

nous y boirons un café frappé à 2,50 €, une misère (il était certes meilleur à Mykonos, mais coûtait là-bas 9 €…).

Avant de partir pour notre promenade, nous nous sommes occupés de réserver un moyen de locomotion pour les jours à venir. J’avais déjà commencé à préparer psychologiquement Pascal pour la location d’un genre de quad : l’engin a 4 roues, semble donc assez stable et devrait supporter notre poids. Mais Pascal est plus que réticent. Il essaye d’argumenter en disant qu’il n’a jamais fait de moto et qu’il ne sait pas passer les vitesses. Ni lui ni moi n’avons d’ailleurs fait de la mobylette dans nos jeunes années. Pour ma part, en voyant les personnes juchées sur ces véhicules, je ne suis pas persuadée qu’il faille un permis moto pour conduire cette « mobylette à 4 roues ».

A l’hôtel, le réceptionniste règle notre problème, bien que le prix de location d’une petite voiture ne soit pas beaucoup plus élevé que celui du quad, il n’y a plus de voiture disponible et on ne pourra avoir de quad qu’à partir d’après-demain. On en réserve un pour samedi et dimanche. Pascal est ravi… Demain on va essayer de se débrouiller avec les bus. Dans ce domaine, Pascal est un pro : tout pour éviter la « mobylette »…

Nous sommes rentrés en bus après avoir acheté de quoi grignoter pour le dîner.